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personnage
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Monsieur Charreton:

 - Procureur à la Chambre des comptes, Grand-père de Louis Fronsac par sa mère ( né en 1574 ; date de décès inconnu ).

L'homme : 

 - Homme de belle allure, 50 ans en 1624, il n’a que peu de cheveux gris et se tient toujours droit. Procureur à la chambre des comptes, il ne s’habille pas en drap noir comme les autres magistrats, mais porte toujours un pourpoint de cuir sombre qui lui donne un air farouche de spadassin. ( bretteur , ferrailleur, assassin à gages. Duelliste utilisant l’épée ) Une impression renforcée par sa barbe en pointe, ses moustaches en crois, son chapeau à plumet et ses bottes à revers. Louis est fière de son grand-père, qui, à ses yeux ressemble à un chevalier de la table ronde.

 - Monsieur Charreton habite chez sa fille et son Beau-fils, Pierre Fronsac ( notaire de son état ), rue des Quatres-fils à Paris. Il a d’ailleurs pris à sa charge le salaire de l’un des deux frères Bouvier, gardien de l’étude. Ses conseils sont écoutés par son beau-fils et il aime à parler politique avec lui ainsi qu’avec Philippe Boutier, ami de Pierre Fronsac , et conseiller au Grand-Chatelet en 1624.

 - Monsieur Charreton est procureur à la Chambre des comptes. Il est insouciant et déborde d’audace. Il a vécu toutes sortes d’aventures qui lui ont forgés le caractère. En 1394, il a 20 ans, il s’engage au coté d’Henri le Grand ( Henri IV ) contre la tyrannie des seizes et du duc de Mayenne.

 - Monsieur Charreton s’entraîne souvent en salle d’arme et manie l’épée comme un bretteur ( nom masculin, celui qui aime à se battre à l’épée, à ferrailler ). En 1624, il décide de vendre sa charge ( on lui en propose 20000 Livres ), et il songe à écrire ses mémoires pour raconter ce qui c’est passé pendant la ligue.

Son métier : 

 - A son époque

 - Les chambres des comptes étaient en France, sous l’Ancien régime, des juridictions souveraines spécialisées dans les affaires de finance. La chambre des comptes de Paris, la plus ancienne, est l’ancêtre de l’actuelle Cour des comptes.

 - En 1303, la chambre est installé au palais de la Cité, ou elle restera jusqu'à la révolution. Philippe le Long la rendit sédentaire par un édit de janvier 1319. En 1339, lorsque Philippe de Valois partit pour la Flandre, ce fut la chambre des comptes qu’il investit en son absence des droits les plus étendus.

 - La Chambre des Comptes était comme le parlement, comme le conseil du Roi, un démembrement de l’ancienne cour de Roi : C’était la partie de cette cour qui s’était trouvée plus spécialement chargée de veiller à la consommation du domaine royal, à la manutention des finances, à la vérification des comptes de tous agent du Roi ayant maniement de ses deniers. Elle se prétendait l’aînée du parlement et se vantait d’être la cour la plus ancienne du royaume, sortie avant le parlement du grand conseil des rois.

 - La chambre des comptes de Paris étendait à certains égards sa juridiction sur tout le royaume ( compte du trésor royal, de l’extraordinaire des guerres, de la marine, des ponts et chaussées, des colonies, etc. ). Mais l’existence des Chambres des Comptes en province soustrayait diverse comptabilités à sa juridiction et empêchait tout résultat d’ensemble ; les Chambres de Comptes de province jugeaient exclusivement les comptes comptables de leurs ressorts , et celle de Paris n’avait sur elles qu’une suprématie mal définie et contestée.

 - En 1771, l’office de premier président des comptes valait 550.000 Livres, celui de procureur général :500.000, les autres présidences : 300.000 , les charges de conseillers maître :144.000, d’avocat général : 120.000, de conseiller correcteur :81.000, d’auditeur : 72.000.

 - Les officiers de la Chambre des comptes jouissaient d’importants privilèges : Noblesse au premier degré, titre de commensaux du Roi, de conseiller du Roi, franc-salé, exemption de droits seigneuriaux, de lods, et ventes dans la mouvance du Roi, de touts charges publiques, tailles, corvées, péages, aides, logement des gens de guerres, etc.….

 - A la veille de la révolution, le jugement des comptes accuse un retard de plusieurs dizaines d’années, et de nombreux comptes ne sont plus produits. Pourtant le nombre des membres de la chambre ne cesse d’augmenter. La chambre des comptes a été supprimé par la loi du 7 septembre 1790.

 - De nos jours :

 - La révolution confie d’abord les attributions des Chambres des comptes à un bureau de comptabilité. Cette institution à l’autorité et au moyens limité fut ensuite remplacé par Napoléon, qui décida de reconstituer une juridiction financière, il créa l’actuelle Cour des Comptes par la loi du 16 septembre 1807.

 - De conception centralisée, elle est unique : il faudra attendre 170 ans pour voir réapparaître des Chambres des comptes dans les régions.

 - La collaboration de la cour au contrôle de l’exécution du budget de l’Etat a été confirmée par la constitution de 1946, puis par la constitution de 1958, qui l’ont chargée d’assister le gouvernement et le parlement dans le contrôle de l’exécution des lois de finances. Le contrôle des agents chargé de la comptabilité est aussi de son ressort.

 - L’organisation de la cour des comptes, ses attributions et ses pouvoirs sont définis depuis 1994 par le livre 1° du code des juridictions financières.

 - En 2007, la Cour à fêter son bicentenaire.

Les sources documentaire de cette fiche :

 - http://fr.wikipedia.org
 - http://www.ccomptes.fr
 - http://www.blason-armoiries.org
 - http://books.google.fr/


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Pierre Drevet (1663- 1738) président de la chambre des comptes XVII°siècles

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Chambre des Comptes à Paris au 17° siècleAuteur :Silvestre, Israël (1621-1691). DessinateurTitre(s) :Veüe de la Chambre des Comptes, Et de la Ste Chapelle, Et d'une des portes du Palais de Paris / Dessiné par Israël Silvestre



Livres ou l’on retrouve ce personnage :

livre les ferrets de la reine